Jeudi 16 juin 2011 à 14:29

Parfois, je me retrouve dans des situations comme maintenant, et je regrette un peu ma solitude.
Je regrette de n'avoir personne à qui parler, personne qui comprenne et qui puisse me donner un avis éxterieur.
Personne avec qui partager ce qui obscurcit mes pensées.
Parfois, je me dis qu'avoir une amie me manque. Une vraie amie.

Mais ma dernière vraie amie à disparu depuis si longtemps...
Et je crois que ça me manque...

Lundi 13 juin 2011 à 17:24

Je hais l'été. Je hais ces couples qui se tiennent par la main, se bécotent et se susurrent des mots doux, assis dans l'herbe fraichement tondue.
Je déteste ma mémoire. Je déteste me souvenir de ces moments passés. Je déteste revoir nos longues balades sous le soleil. Je déteste repenser à ses sourires, ses yeux, son visage, son corps. Je déteste sentir son parfum.
Je déteste me rappeler de sa peau contre la mienne, de me rappeler ces moments, ces longs moments rien qu'à nous, sous la couette.
Je déteste repenser à elle et son sourire, son rire, sa voix et son air de jeune chat étonnée de chaque chose qu'il voit.
Je déteste me rappeler de ses calins, soudains comme un orage un soir d'été.

J'ai horreur de l'amour et de la sensibilité, et j'ai horreur des ravages qu'ils ont fait en moi.
Et j'ai horreur de les savoir disparus ou mourants à l'intérieur de moi.

Et en même temps, je les envies un peu. 

Samedi 4 juin 2011 à 23:04

 Je le répète beaucoup, mais ces derniers mois sont, de loin, les plus difficiles que j'ai connu jusqu'à maintenant.

Ma vie, mon monde, mon univers est parti en morceaux, petit à petit.
Aujourd'hui, je me rends compte que j'ai participé à ma destruction.
J'en ai été l'architecte et le maître d'oeuvre. Les autres n'ont été que des ouvriers. C'est moi et moi seul qui ai lancé la machine.
Peu importe comment je tourne les choses, je suis à l'origine de quasiment tout les évènements qui ont mené à la situation présente.

Mais je ne peux plus revenir en arrière, et pleurer sur les erreurs du passé ne les changera pas.

Maintenant, j'ai l'impression que mon temps ici est révolu. Je n'ai plus rien qui me retienne.
J'ai perdu toutes mes attaches. Celle que j'aimais. Ceux sur qui je comptais. Ceux que j'appréciais. 
Je suis devenu un étranger, un vagabond. Un fantôme errant. Je suis devenu un nomade, un âme détachée de son corps.
Un esprit prisonnier de la liberté.
J'ai l'impression d'avoir tenu ma vie au bout d'une corde qui se serait éffiloché.
Je me tiens là, debout, au bord du gouffre, à regarder ce monde qui était mien sombrer, se morceler, et devenir poussière.

Que me reste-il maintenant?
Rien.

J'ai tué ma propre vie. Et je l'ai regardé mourir en accusant les pions d'un plan machiavélique dont j'ai été l'instigateur.

Je suis une âme solitaire.
Un esprit torturé par des démons trompeurs et mesquins qui ne sont que des reflets de ce que je suis.
Des parties de moi.
J'ai été aveugle, et maintenant que je recouvre la vue, c'est pour admirer la destruction dont je suis à l'origine.
Tout ces gens continueront à vivre leur vie et finiront par m'oublier.
Ils vivront, tomberont amoureux, partageront leurs joies et leur peines.
Et jamais plus ne penseront à moi. Je disparaîtrais de leurs souvenirs. Je ne serais plus qu'une ombre de leur passé.

Je ne sais pas s'il me reste un avenir quelque part, mais je sais qu'il sera probablement bien solitaire.
La fin de mon trimestre est loin d'être assurée. Je crois que je vais rater mon année. Je ne pourrais pas redoubler.
Alors j'aurais tout perdu.
Rester ici est inutile. Il n'y à plus que des souvenirs douloureux qui ont une vie meilleure maintenant.
Ma place n'est plus dans cet endroit. Si j'ai encore une place quelque part, je crois que le moment est venu de la trouver.
Je ne sais pas comment je vais m'y prendre, et, honnêtement, ça me fait un peu peur, mais c'est tout ce qu'il me reste à faire.
Je vais partir.

Je dois partir.
Je crois que le moment est venu.
Et mes bagages seront légers car je n'aurais pas le poids de ma vie.
Mais mes erreurs pèseront longtemps, et lourd, sur ce qu'il reste de mon coeur.
Mais au fond de moi, je garde l'espoir secret et naïf que, quelque part, je trouverais quelqu'un qui allègera un peu ce poids.


"In time bleeding wounds will heal 
Unlike some which are too deep to see 
Like scars in the Nomads soul 
Their mending is so slow 
Not a shout of a hundred enemies 
Can make him feel fear inside him 
But when sunsets and the cold arrives 
With crushing solitude in the darkness of night 

He will ride across land and time 
To find a way through this endless night 
There s a storm in his heart 
And the fire burns his soul

But the wanderers part is to ride alone"



The wanderer -- Ensiferum


Dimanche 29 mai 2011 à 14:54

J'aimerais avoir quelque chose à écrire. J'aimerais avoir quelqu'un à qui parler. Mais C'est le bordel dans ma tête.
Ce week-end, je devais me changer les idées. Penser à autre chose, voir un "ami", bref, faire des trucs qui me vident un peu la tête, qui me remettraient un peu de bonne humeur.
Ben non.
Je pensais qu'après une semaine pas si mauvaise, le week-end serait plutot bon. Je croyais vraiment que ça irait cette fois.
Mais il a fallu que je vois cette fille. Non, il a fallu que j'en tombe amoureux. Bordel.
Je devrais avoir compris que c'était un putain de piège, mais non.

Depuis que je les ai vus, je me pose des questions. Je me demande si j'aurais dû faire quelque chose.
Ca faisait 3 fois her que je la voyais. Normalement, je me dis qu'après 3 fois, si une fille me plait, je dois tenter quelque chose.
Evidemment, c'est stupide de vouloir tenter quelque chose alors que je suis même pas encore complétement remis de ma dernière relation.
Mais d'un autre côté, quand une fille me plait réellement, c'est rare que je la voit 3 fois.
Sauf que cette fois, non.  Une fois aux portes ouvertes. Une fois dans la rue. Et cette fois là.
Et chaque fois le même effet. Je pouvais pas la quitter des yeux. Je pouvais pas bouger. Bref.

J'ai eu beau le nier, je savais très bien ce qu'il m'arrivait. Je savais très bien que je tombais amoureux. Parce qu'une partie de moi était assez naïve pour croire, pour espérer que ça puisse aller. J'ai passé le trajet à la regarder. A rêver. A me demander si je devais faire quelque chose.
Et maintenant encore, je me demande si les choses auraient été différentes si j'avais eu la force, le courage d'agir plus tôt. Si j'avais pu lui donner cette rose. Si j'avais oser l'aborder.
Je suis incapable d'aborder une fille, et je me serais probablement embrouillé. Mais je me demande si j'aurais pu faire en sorte que les choses soient différentes...
Mais ces questions n'ont plus vraiment de sens désormais. J'suis tombé amoureux d'une fille que je ne connaissais même pas. Et c'est un échec.
Mais c'est peut-être mieux ainsi quelque part.

Je suis un imbécile. Un idiot naïf, mais surtout un idiot passif.
Même si je tombe amoureux, je suis incapable d'agir pour avoir ne serait-ce qu'une chance.
Pendant longtemps, j'ai cru que j'étais capable de rendre une fille heureuse, mais je crois qu'au fond, je me mens.
Je suis trop instable pour ça.
Peu importe que je tombe amoureux, ou combien de fois je la croise, ou même à quel point je peux la vouloir. Qui que ce soit, elle aura toujours quelqu'un qui sera probablement plus à même de la rendre heureuse. Quelqu'un qui ne sera pas comme moi.
J'ai toujours demandé beaucoup aux gens, et rarement reçu ce dont j'avais besoin. Peut-être que si je suis seul, il y a une raison.
Si je fini par rencontrer quelqu'un, je lui dirais .
Je lui dirais les risques qu'elle courent à être avec moi.
Le problème ne vient pas autres. C'est moi.

Samedi 28 mai 2011 à 19:16

Je me demande ce que j'ai fait.
J'ai du faire des choses affreuses. Horribles. Vraiment des choses ignobles pour mériter ça.
C'est incompréhensible.
Aujourd'hui, je me suis pris une claque. Une qui fait mal. J'aurais pu l'éviter ...
Mais j'ai rien éviter. J'me suis pris un coup de plein fouet. J'aimerais pouvoir en parler à des amis, mais je n'ai plus personne à qui me confier maintenant. Personne qui me comprenne. Alors voilà mes maux qui se perdent dans ce monde virtuel. Je ne me fait pas d'illusions, personne ne comprends réellement ce que je dis, et personne ne m'aidera vraiment, mais j'ai besoin d'évacuer.

La journée avait bien commencé. Depuis quelques jours, je vais mieux. Tout m'est égal, alors ça apaise un peu la douleur.
Tout va relativement mieux. Mais ces derniers temps, à chaque fois que j'allais mieux, je me prenais un coup après quelques jours. Et ca repartait. Je sombrais à nouveau.
Cette fois, je me suis habitué. Cette fois, j'ai plus d'espoir. Je commence à comprendre comment ça se passe, et je n'attends plus rien. Ni des gens, ni de la vie en général.
Pourtant...
Pourtant aujourd'hui, je devais aller a Stras'. En train bien sûr. Je sentais que cette journée serait bizarre et j'ai hésité à y aller ce week-end. Mais je l'ai fait quand même.
16h09.
Et sur le quai, j'ai cru rêver.
Une fille que j'avais déjà vu à plusieurs reprises. Magnifique. Des yeux superbes.
Je suis tombé amoureux. Dans le train, elle était en face de moi. J'ai rêvé qu'elle me regardait. Je sais que quand je l'ai croisée dans la rue, elle m'avait fixé. Et je crois que c'était le cas, là encore.
J'ai senti mes lèvres se débattre pour esquisser un sourire.
Mais une voix au fond de moi criait. Je me demandais si je devais y aller, mais la seule réponse que j'obtenais était que je devais attendre.
Cette fois, j'ai pas fait l'erreur qui m'a mené à Anaelle. J'ai attendu. J'ai lutté, mais j'ai attendu. Mon coeur s'était emballé, mes mains étaient moites.
Et le train est entré en gare. A l'instant ou j'ai vu le quai, et ou j'ai vu ce mec sur le quai, j'ai su que c'était mort. Mais j'ai espéré. C'était une erreur.
Parce que je savais au fond de moi que c'était mort. Cette voix avait raison, comme toujours.
Elle est sorti en le tenant par la main. Et j'ai senti mon coeur se briser encore une fois.
Je ne devais plus me laisser avoir. Je ne devais plus croire en ça. Ca n'aurait jamais dû se passer.
Chaque fois que je vais mieux, je me prends un coup. En n'espérant plus, j'aurais dû éviter la douleur.
Comment ai-je pu tomber amoureux?
Heureusement, je sentais comment ça se passerait. Ca ne change rien, mais j'ai éviter le pire. Je finirais par m'en remettre.
Je crois qu'au fond, quand la vie nous en veut, elle trouve exactement le moyen de nous mettre un coup qui nous mettras à terre.
La vie est une salope.
Et je suis un imbécile au coeur tendre et naïf et à l'âme trop noire et torturée pour pouvoir un jour être heureux à nouveau...

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