Vendredi 1er juillet 2011 à 0:16

" Twilight, c'est mignon comme des poneys en levrette"

et ce sera donc la phrase du jour...

Jeudi 30 juin 2011 à 12:48

 tant de questions...

Pourquoi ai-je ce besoin, cette envie de me détruire?

Mercredi 29 juin 2011 à 20:28

 Je croyais que j'avais fini par guérir.
Je pensais pas que ça pouvait revenir.
Mais ça ne guérit pas. Ca se calme tout au plus.

Mais ça ne disparaît pas. C'est revenu. Sans que je m'y attende. Ces images...

C'est sa faute.
Elle.

Je croyais que j'avais réussi à faire le deuil, accepter, tourner la page, oublier.
Non, c'est là, comme un prédateur guettant une proie blesser. Un chat jouant avec une souris terrifiée.
Ces images sont encore là, dans ma tête, et elles me hantent. Elles attaquent ma raison, ma confiance en l'Homme.

Elles me blessent, car maintenant je la vois partout. Je la vois dans toutes les personnes que je croise. Je vois ses actes partout, ce qu'elle à fait, je vois tout le monde le faire. Je l'imagine, je le devine, ou pire, je le sais. C'est un fardeau. Un fardeau que je ne peux pas partager, parce que personne ne comprends pourquoi c'est un fardeau.
C'est là, partout autour de moi. Chez mes connaissances. Chez ma famille. Ma cousine. Ma mère...

Sortir avec elle était une erreur, et j'en paye encore le prix. Ce qu'elle faisait, je le savais, mais j'ai continué sur cette voie qui m'a engloutie, m'a détruit.
Je savais ce qu'elle faisait, mais je suis passé outre, et maintenant je le vois partout. Ces flashs...

Je croyais avoir fini par passer à autre chose, mais maintenant que je sais que ces images ne m'ont pas quitter, je réalise que je suis loin d'en avoir fini. Je vois cette horreur partout à cause d'elle. Elle ne l'a peut-être pas créée, non, mais c'est à cause d'elle que je la vois partout, chez tout le monde. Je savais que ça se faisait déjà avant de la connaître. Des gens, des amis le faisaient, mais je me forçais à oublier. Je me mettais des oeillères pour ne pas voir, ne pas savoir. 
En sortant avec elle, j'y ai été confronté. Je suis tombé dedans. J'ai été obligé de le voir car c'était une partie intégrante de ce qu'Elle était. De ce qu'elle est. C'était pas un monde pour moi et ça m'a bousillé.

Et là, ces images sont revenus. Pendant quelques secondes, mais c'est bien assez. Des images qui anéantissent toute confiance en l'Homme, en tout ce en quoi je m'efforce de croire. Comme une fenêtre sur le monde extérieur. 
C'est comme avoir fermé les yeux et, une fois de temps en temps, les ouvrir brièvement, le temps de voir que le monde qu'on s'imaginait n'existe pas mais qu'à la place de celui-ci, il y a l'enfer, exactement comme on le pensait, dans ses moindres abominations.
C'est ça. Des images brèves, rapides, qui montrent l'horreur que j'ai tenté de nier toute ma vie durant. Celle qui maintenant m'entrave, m'empêche de faire confiance aux autres. Cette horreur qui me lient à la solitude, qui me la montre comme une sorte de protection de fortune, un mal nécéssaire pour éviter un mal potentiel, qui pourrait être plus grand encore. Car je ne supporterais pas une autre relation avec quelqu'un comme Elle, quelqu'un qui ait fait ce genre de choses.
Mais ce sont devenus des choses courantes, alors qu'est-ce qui me permet de croire, d'oser rêver qu'une personne là-dehors ait pu s'en protéger? Une personne qui en plus serait capable de me tendre la main et m'aider?
Je vois ce vice partout, je le sens comme une odeur de cadavre dans une parfumerie. Je ne peux pas le voir, mais je sais qu'il est là. Je le vois du coin de l'oeil partout où je regarde. Et quand je le vois, je la vois elle. Je la vois avec lui, comme quand on était ensemble, et la douleur est toujours la même. 
C'est à cause d'elle. A cause d'elle, je ne me sens plus capable de rencontrer quelqu'un. Je ne me sens plus capable d'avoir une relation avec quelqu'un. J'ai trop peur. Peur de retomber sur quelqu'un comme elle. Le savoir me tuerait, me briserait le coeur. Le sentir serait une torture insoutenable.

Alors je fais quoi, bon sang, JE FAIS QUOI ?!

Jeudi 23 juin 2011 à 14:11

 Je ne crois pas en la paix. J'y crois plus en fait.
Plus comme avant.
C'était bien, avant; Quand j'ignorais le monde. Quand je voyais ce qu'il y avait de beau, de bien autour de moi. Avant, je voyais les choses de manières plus simple, plus belle. Plus naïve.
Et quelque part, c'était mieux. Tout était agréable. Il y avait de la joie. De bons moments. Il y avait une forme d'équilibre. J'étais plus équilibré. J'avais une vie. Je voyais des gens. J'aimais me lever. J'étais content d'aborder chaque nouvelle journée comme une aventure dont j'étais le héros.

Et y a eu des nuages. Des tempêtes. Des tempêtes de flammes qui ont brûlé, incendié. La perte de l'innocence, de la naïveté.
Alors pour me protéger, j'ai bâti un mur. Puis c'est devenu une château. Et enfin une forteresse, une prison. Je m'y suis enfermé avec tout ce que j'ai pu sauver. Et tout ce que j'ai pu sauver, ce sont des démons. Tout le reste à brûlé. Et je regarde, là, les flammes s'acharner sur ce que j'étais.
J'ai mis longtemps avant de pouvoir sortir à nouveau. Mais j'y suis parvenu. Grâce à une fille. Grâce à des gens. Qui ont su trouver quoi dire, quoi faire, quoi être pour que ça aille. Et ça à fonctionné. J'ai réappris la vie, la joie. Pendant un temps. Puis ils sont partis. Ou ont changé. Comme des reflets du monde exterieur, celui qui est laid, corrompu, sale. Ils sont devenus comme ça.
Et j'ai rien pu faire pour empêcher ça. J'ai remarqué l'horreur quand il était trop tard, et subitement, ils étaient partis. Mais la trace de gaieté qui était encore là, je ne pouvais la laisser faner et mourir comme eux. Alors j'ai essayé de trouver quelqu'un pour l'entretenir.
Un cheval de troie. Empli de choses encore pires que celles que j'avais maitriser tant bien que mal jusqu'alors.

Des tortures mentales, longues et douloureuses. Des choses que j'avais voulu ignorer. Ca à pris des mois pour réveiller ce qui dormais, et ils ont fini par revenir. En forme et en nombre. ils ont pris le contrôle du château. Les choses sont horribles, déformées. Des monstres, des cauchemars.


" I know you live
In a violent plague of madness
I've been there before
but I choose to leave.
Caught in the undertoe
of suicidal sadness
I choose to leave and let you be"

Lundi 6 juin 2011 à 23:34

 Je suis confus.

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