Lundi 16 mai 2011 à 23:48

 Voila une journée qui s'est déroulée comme je m'y attendais : mal.

Grosse prise de tête de me matin. Et encore quelqu'un à qui je tenais beaucoup qui s'en va. Ma faute, comme toujours (voir article précédent).

Puis la glande pendant 4h. Manger, revenir.
Et là, re prise de tête. Mon ex cette fois. Je peux plus la supporter et c'est encore pire quand elle vient me parler. Dans ce putain de couloir. Avec la moitié de la promo autour.
J'ai vue leurs regards. Quand elle a commencé à me parler, je les ai vu. Ils se sont tous tu, et se sont tournés vers nous.
J'ai fait mon possible pour rester calme, mais je voyais bien qu'ils me jugeaient. Je sais qu'elle a dû leur raconter beaucoup de choses sur moi.
J'ai horreur de ça. J'aurais voulu ... Non, je dois pas y penser.
Bon sang, c'est moi qui passe pour le salaud de service. Mais c'est ELLE qui m'a quitté. 5 fois, bordel. C'est elle qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui. C'est elle qui...
C'est ELLE. Rien que elle. De sa faute. Elle qui m'a fait comprendre qu'elle voulait plus avoir quelque forme de contact que ce soit avec moi.
Elle la s...... . Elle...

Mais c'est moi qui prend tout. Et je garde le silence. Je les laisse croire. Je les laisse penser.
S'ils veulent croire que je suis un salaud, une ordure, soit. C'est probablement ce que je vais devenir d'ici peu. Mais pas comme ils le pensent.
Elle a tué tout ce qu'il restait de bien.

Et merde, je recommence. A chaque fois que ça va mieux, elle revient, fout le bordel, et se casse en victime. Et moi je remets des jours à réparer les morceaux. Comme si c'était pas déjà assez dur de conserver une certaine cohérence dans mon crane. 
Encore des heures à me dissuader de recommencer.
Je ne lui laisserai pas le plaisir de pouvoir se dire qu'à cause d'elle j'ai recommencé. Et je veux pas avoir de nouvelles cicatrices à expliquer pendant les visites médicales.
J'espère que je tiendrais.

Mais au fond, je sais que ça va être dur seul...

Lundi 16 mai 2011 à 22:09

 Je me sens comme un animal blessé.

Un animal mourrant. Tapi au fond d'un trou, léchant ses plaies comme si ça pouvait les soigner.
Grognant et mordant les mains qui s'approchent, sans distinguer les amis des ennemis.

Incapable de faire la différence.
Je mords ceux qui me tendent la main.
Les rares qui osent encore m'approcher.
Je ne sais pas ce qu'ils me veulent.

J'ai été blessé et je n'ose plus leur faire confiance.

Comme un animal, terré au fond d'un trou.
Un animal mourrant.
Un animal qui mords la main,
qui peut-être, venait l'aider.


I'm Sorry, I just Can't anymore.

C'est sa faute...


 

Dimanche 15 mai 2011 à 21:30

 Il paraît qu'on à tous besoin de croire en quelque chose.
Moi c'était en ça que je croyais. C'était la seule chose à laquelle je voulais croire. Un rêve de romantique utopiste peut-être, mais j'avais besoin d'y croire.

Depuis toujours j'y croyais. Cette fille qui serait faites pour moi. Celle avec qui tout serait simple. Celle avec qui je serais juste moi, sans masque, sans mensonges. En toute confiance. Celle qui me comprendrait, m'écouterait et m'aiderait.
J'ai jamais été un grand séducteur, ni même un beau parleur. J'étais pas le mec qu'on remarque. Pas celui qui se mettait en avant. Jamais été un coureur non plus. J'étais juste un mec timide. J'ai jamais su comment aborder une fille, et de toutes façons, à quoi ça m'aurait servi?
Je croyais que quand ce serait elle, je le saurais. Que tout se passerais comme si c'était naturel.
J'avais besoin d'être aimé à mon tour. Besoin de compter pour quelqu'un. Besoin de recevoir tout l'amour que je pouvais donner. J'avais besoin de quelqu'un qui puisse me canaliser, m'apaiser.

C'était en ça que je croyais. En elle. Pendant des années. Et plus le temps passait, plus elle devenait attirante, et plus j'avais besoin d'elle. Besoin de croire en son existence. Besoin de croire que je la rencontrerais et que ça irait mieux après. Je l'ai attendue comme le messie. Comme celle qui me sauverait.

Mais on est pas dans un film, n'est-ce pas?

Je suis tombé amoureux. Jamais la bonne. Ou peut-être que si et que j'ai tout gaché?..
Toujours est-il que ça finissait mal à chaque fois. De pire en pire. Et en même temps, ma situation personnelle se dégradait. Jusqu'à cette fille.
Le simple fait de penser à elle me fait enrager.
J'ai jamais pu feindre l'amour. J'ai aimé au maximum. Plus même. Trop
A chaque fois, j'ai été anéanti. Détruit. Jusqu'à la dernière fois. Celle où j'étais vraiment très mal et où j'avais besoin de quelqu'un plus que tout. Celle où j'ai souhaité mourir. Cette fois, j'ai rencontré cette fille dont je ne peux pas parler. J'y ai cru plus que d'habitude parce que j'étais au plus bas et que je savais, comme je l'ai toujours su, que c'était la seule chose qui puisse m'aider. De l'amour.

Mais c'était pas la bonne. C'était même la pire. Cinq fois. Elle m'a quitté cinq fois. Autant de coups portés à un homme déjà agonisant. J'étais mal. J'ai réagis comme un idiot. Je me suis ouvert à elle. Je lui ai fait confiance. Je l'ai aimé à en mourir. Et c'est ce qu'il s'est passé. Elle m'a achevé.
A la dernière rupture, j'ai arrêté de vivre.
Je ne sais pas ce qu'il s'est passé après. Je ne me souvient que de la douleur. Et de la rage.

Mourir aurait été trop facile hein? Fallait quelque chose de pire.

Comme la voir tout les jours, en sachant qu'elle se faisait sauter régulièrement par Lui. Ou par n'importe qui en fait, puisque c'est comme ça qu'elle est.
Savoir qu'elle avait choisi quelqu'un qui ne l'aimait pas, et que je m'étais trompé.
Et chaque jours après cette rupture, je la vois et je sais ce qu'elle fait. J'ai ma pire erreur devant moi, chaque jour de la semaine.
Alors tout a disparu. J'ai cessé de croire en cette fille qui viendrait. Je ne m'imagine plus avec elle. Avec ce fantôme d'une utopie atteinte par une guerre nucléaire.
Elle a littéralement mis le feu au dernier bout de paradis que j'espèrais voir un jour. Elle à brûlé une partie de mon âme.

Aujourd'hui, je ne crois plus que je trouverais cette fille dont j'ai rêvé pendant 20 longues années. Plus d'espoir.
J'ai cessé de croire, d'espérer. Je supporte la douleur que j'ai créé par ma stupidité et par ce besoin d'amour. Je souffre en silence, dévoré par la colère. Je me tais car c'est de ma faute. Je m'en veux d'avoir été stupide, de m'être engagé avec elle qui ne le méritait pas, et d'avoir cru en celle qui ne viendra pas.
Quelques années en arrière, je pensais que je croiserais son regard et que je saurais. Aujourd'hui, mon regard ne montre qu'une chose. Une chose qui la ferait fuir si elle avait existé.

Aujourd'hui, mon coeur est vide de tout amour,
et mes yeux sont pleins d'une profonde colère.

Dimanche 15 mai 2011 à 14:54

" I wish I was special
So fuckin' special
But I'm a creep
I'm a weirdo
What the hell am I doing here?
I don't belong here [...]"


Radiohead -- Creep

 
J'aurais voulu être plus important que tout
aux yeux de quelqu'un.

Vendredi 13 mai 2011 à 21:28

 Il parait que les mauvais moments sont là pour qu'on profite des bons. 
Il parait que sans la pluie, on ne profite pas pareil du beau temps.

Ouais.
Peut-être. Mais faut croire qu'encore une fois j'suis pas capable de faire les choses comme tout le monde.
Chez moi, c'est les bons moments qui ne sont là que pour que je "profite" mieux du reste du temps.
Un bref instant de répit, un moment de joie, de gaieté, une éclaircie  et ça repars.
Journée typique.
Je me lève presque en forme, mais je pars en retard. Chance, mon prof est en retard aussi. Ironie? Il me dépasse en voiture.
Chance! j'arrive dans la salle avant lui et, Ô miracle, ma place est libre!
Manque de bol, y a mon "ex" sur le chemin. Enfin, est-ce que je peux encore appeler ça une ex après qu'elle m'ait plaqué? 5 fois?
Bref, après plusieurs semaines à tenter de me remettre de ces moments avec elle et à faire mon possible pour réprimer toute émotion négative (qui sont nombreuses et violentes quand je la vois, sachant qu'on est en cours ensemble) voilà qu'elle m'adresse la parole. 
Et trente minutes à essayer de me calmer les nerfs. Mais je gère. Je me suis même éclaté en cours. presque une matinée cool. Et midi tranquille, à manger dehors. Seul, ok, mais à force je m'y habitue. Il fait beau et chaud, j'ai ma musique, tout va bien. Une petit BD avant de retourner en cours, aller.
Arrivé là bas, je me mets dans mon coin habituel pour lire et, tiens! encore une ex! Oui, ça commençait à ressembler à une bonne journée, ç'aurait été dommage hein.
Bon, je me concentre sur ma lecture mais pas moyen, sa voix me tape sur le système et je pars. Reprise des tremblements. Trop de colère et du mal à me contrôler, mais pas grave, je retourne en cours. Me reste du temps, vais squatter un pc et trainasser hein.
Non. A mi-chemin, je me rends compte que le truc dur coincé entre mes dents et qui résiste vient de laisser placer à un trou. Oui, arrivé, je vais au toilettes et me regarde dans le miroir . Verdict : j'ai maintenant un trou à l'arrière d'une de mes dents. Rien de visible, heureusement, mais désagréable nouvelle. Bordel.
Arrivé en salle info, qui arrive? Oui, évidemment, mon "ex" (celle du matin qui me donne des envies de meurtre).
Finalement, le reste de l'aprem est plus long que vraiment chiant, et je retrouve presque une certaine joie de rentrer chez moi. Presque content d'être en week-end.
Non, ça ressemble trop à une bonne fin ça. Ben oui. Clash avec ma mère en rentrant. Je ressors presque aussi sec, histoire d'éviter de blesser quelqu'un. 2h dans un vent frisquet à tenter de me calmer. J'aurais voulu aller chez un ami, chez ma copine, un endroit ou je me sentirais bien et ou quelqu'un me changerait les idées. Pas de bol, j'ai rien de tout ça. Trainé sur un banc. Au passage je croise une charmante jeune fille que j'ai déjà remarqué. Oui, celle qui a un mec qui vit pas loin de chez moi, grâce à qui je la croise de temps en temps (juste pour me rappeler qu'elle est prise).
Ironie ...
Voilà donc à quoi ressemble un vendredi 13 hein?

Finalement, ça se tiens. Grâce à la pluie, les gens profites du beau temps. Moi, c'est l'inverse. Une éclaircie pour me rappeler comme c'est bon, et on repars pour trois semaines d'orage.

Le plus amusant, c'est que mon fond d'écran est une image du film The Crow, sur laquelle il y a marqué "It can't rain all the time".
Ben c'est vrai. De temps en temps la pluie s'arrête, pour recommencer de plus belle.

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