Mercredi 25 mai 2011 à 19:06

Il m'arrive de sourire.
Il m'arrive d'être gentil.
Il m'arrive d'être généreux.
Il m'arrive d'être affectueux.

Je crois que je sais être tout ça.

Je crois aussi que souvent, c'est parce que j'aimerais que quelqu'un soit comme ça avec moi.

Quand je souris, j'aimerais une personne qui me rende mon sourire.
Quand je suis gentil, j'ai envie que quelqu'un le soit avec moi.
Quand je donne, j'ai envie que quelqu'un me donne également.
Quand je suis affectueux, j'ai envie de recevoir de l'affection aussi.

Parfois, je donne aux autres ce que j'aimerais recevoir, au fond de moi.
Mais ça, personne ne s'en rend compte. Et au final, je ne reçois pas ce que je cherche.
Je donne, ils prennent, je demande, ils partent.
C'est comme ça que j'ai appris à voir le monde.
J'ai beau me dire que je dois arrêter, je n'y arrive pas vraiment.
C'est une partie de moi qui cherche quelqu'un qui puisse me rendre ce que je donne.
Quelqu'un avec qui je n'aurais pas une relation de don, mais d'échange. De partage.

Mais jusque là ça n'a pas marché.

 
Parfois, il m'arrive de tomber amoureux... 

Mardi 24 mai 2011 à 23:07

 J'ai plus ou moins réussi à tourner la page avec Anaelle.
Mais ça va pas vraiment mieux pour autant. 
J'ai gardé beaucoup de colère de ce qu'il s'est passé. Beaucoup plus que j'en ai jamais eu.
Et un gros vide affectif. Plus gros que celui que j'avais avant.

C'est étrange. J'avais l'habitude de compenser mon manque affectif par une haine des autres. Maintenant, j'ai un profond déséquilibre, et pourtant rien n'est atténué. Je cumule juste colère et manque affectif.

En même temps, ça va pas mieux à l'appart'. J'me sens pas le bienvenu. J'me prends régulièrement la tête avec ma mère et mon frère.
Rien d'anormal, mais j'suis pas en état pour le moment. J'suis à bout de nerfs. N'importe quelle broutille me met en rogne.
J'ai plus d'endroit ou me calmer. Je suis plus capable de me stabiliser, ni de retrouver un peu d'équilibre.

J'ai pourtant pas besoin de grand chose.

Je crois que j'aimerais trouver quelqu'un avec qui ça aille. Quelqu'un qui m'aime. Et que j'aime.
Ca m'aiderait de pouvoir aller voir quelqu'un et lui parler, ou juste me laisser bercer, sans penser à la colère qui me ronge.
Mais je sais que c'est pas pour bientot. Je sais même pas si ça arrivera a nouveau un jour. J'y crois, mais je ne suis plus très optimiste sur le sujet.
En attendant je rencontre des gens. C'est déjà pas mal.
Je n'irais pas complètement mieux, pas tout de suite. Mais mon état s'améliore. Lentement.
Je sais aussi que je ne serais plus comme avant. C'est une bonne chose quelque part. J'éviterais peut-être de me faire avoir à nouveau. Mais j'ai aussi le sentiment d'avoir subit un changement plus profond dont je ne peux pas encore comprendre la nature exacte.
Je vais devoir réapprendre à vivre avec ce que je deviens. Peu importe ce que c'est.

Si seulement...
"And I step into the shadow without complaint or regrets."

Dimanche 22 mai 2011 à 19:40

 Je voudrais mieux être amnésique que de revoir certaines personnes.
Je voudrais oublier ce qu'il s'est passé plutot que de voir que je suis devenu un étranger après avoir partagé tant de choses.
Je voudrais pouvoir leur faire mal pour qu'elles comprennent ce que c'est.

Mes souvenirs sont des blessures. Les blessures engendrent les monstres.

Combien de temps?..

Dimanche 22 mai 2011 à 17:23

 Je me souviens de ces jours là.
Avant.

Je suis tombé amoureux d'elles. Je les ai aimé de toutes mes forces. Je suis comme ça. Je tombe amoureux et j'aime autant que je désire être aimer.
Et ça fait beaucoup.

Je me rappelle la première. Tina. En maternelle.
J'ignorais tout à ce moment. Mais j'ai vite appris ce que c'était de se faire abandonner.

Les années qui ont suivies, j'étais incapable d'aller vers les filles. Je n'ai plus eu d'amoureuse avant un certain temps.
Il y en avait beaucoup que je trouvais jolies, mais aucune avec qui je me sentais vraiment bien. Et ma timidité était un obstacle de taille à toute relation sociale avec un individu du sexe opposé.
Puis, au lycée, je suis devenu ami avec Cindy.
On a parler longtemps, puis on est sortis ensemble. 
C'était mon premier baiser. Je me rappelle qu'à chaque baiser, je sentais un truc marrant parcourir mon corps. Je me rappelle de ses lèvres douces.
J'étais pas vraiment doué, évidemment. Mais j'aimais ça. J'aimais ses lèvres. J'aimais la serrer dans mes bras.
Mais j'avais horreur de devoir cacher notre relation aux autres.
Tout s'est arrêté en janvier. Je savais que ça ne durerait pas, et pourtant...
Ce fut ma première blessure amoureuse. La première vraie.

Pourtant, quelques mois plus tard, j'ai rencontré quelqu'un d'autre. Une fille qui me suivait parfois.
Je me rappelle avoir rêvé d'une amie qui lui ressemblait, et quelques jours après c'est elle que j'ai vu. Morgane.
On s'est tourné autour pendant un mois. Puis j'ai décidé de prendre les choses en main.
Je suis allé la voir un matin. Je me suis levé tôt exprès pour elle. Et tout est allé très vite.
J'avais 18ans. Il y avait quelque chose de particulier chez elle. Tout se passait naturellement, comme si ça allait de soi.
On est sorti régulièrement pendant une semaine. Le premier jour on était déjà très proches.
Le deuxième on était amoureux.
Puis la première fois. J'étais anxieux et stressé, je doutais. Mais elle a su me comprendre, m'aider. M'écouter.
Me donner confiance. Je me rappelle des moments.
Ces moments avec elle. Les suçons à expliquer. Les longues journées sous la couette. Découvrir son corps. Le regarder. Le caresser.
Sentir ses lèvres. Me coucher contre elle dans la chaleur moite de l'été. L'entendre gémir pendant l'acte.
La regarder dormir, la regarder se réveiller. Ses yeux verts/ noisette.
J'aimes ces instants là.
Nos sorties aussi. Les moments à parler ensemble, à se découvrir.
Les calins dans l'air estivale, assis dans l'herbe. Rigoler. Être heureux.
Puis il y eu l'orage. Des choses qu'elle à dites à mon meilleur ami. Tout à failli cesser.
Mais on a surmonter ça. On a surmonté beaucoup de choses. On s'aimait.
J'aimais avoir quelqu'un sur qui compter. Quelqu'un qui ne me jugeait pas. Qui m'aider. Qui me calmait. M'apaisait.
Mais quelques choses n'allait pas. Pourtant tout semblait si bien. Malgré ses crises de jalousies.
J'ai arrêté de voir des gens pour elle. J'ai changé pour elle. Je suis devenu son objet à elle. Son mec. Plus moi, j'étais juste à elle.
Je me suis perdu pour devenir celui qui l'aimerait et qu'elle aimerait, mais pas ce que je voulais être.
Au bout de deux ans et demi, j'ai fini par ouvrir les yeux.
J'avais passé tout ce temps à remplacer son père. Je m'occupais d'elle. Mais ce n'était pas ce dont j'avais besoin.
Il manquait quelque chose. J'avais besoin de quelqu'un qui comprenne qui je suis, en entier. Pas une facette de moi forgée pour lui plaire.
Elle m'avait réduit à une fraction de ce que je suis. Je l'ai accepté pour qu'elle m'aime. Peut-être aurais-je dû m'en contenter.
Si ça n'avait pas été ça, on aurait pu vivre ensemble longtemps encore...
Mais non.
J'ai rencontré quelqu'un, et j'ai eu l'impression de passer à coter des beaucoup de choses. Je ne voyais plus beaucoup certaines personnes à qui je tenais, je n'avais plus de temps pour moi, je devais supporter ses parents un soir sur deux...
J'ai craqué. J'ai mis un terme à tout ça. Je me rends compte que c'était pourtant celle qui m'avait le plus aimé.
Mais au fond de moi, quelque chose savait que ça ne tiendrait pas.
Je me suis menti pendant ces deux années, et j'y ai laissé mon identité. Beaucoup de gens m'ont dit que ça ne pouvait pas tenir entre elle et moi. C'est vrai. Mais pourtant je la regrette.

Alors je suis sorti avec Elle. Anaelle. Une fille de ma promo. Une fille que je croyais bien, malgré beaucoup de choses chez elles qui me répugnaient. Des choses qu'elle avait faites. Pourtant, je savais que si je l'aimais suffisamment , je la pardonnerais. Et je l'ai aimé.
Mais la période était mauvaise. C'était le début de la période de trouble dans laquelle je suis enlisé maintenant. j'avais besoin de soutien après la rupture difficile dont je sortais. J'avais besoin d'aide avec l'ambiance éléctrique à la maison. J'avais juste besoin d'une personne sur qui compter.
Cinq ruptures plus tard, j'ai compris que je n'obtiendrais rien d'elle. Rien de bien.
Seulement de la douleur. Mais au fond, je savais à quoi m'attendre. Quelque chose au fond de moi hurlait que cette relation me bousillerais.
C'est le cas.

Je les aimé, et toutes m'ont fait du mal à leur manière. Je suis responsable aussi. Je ne suis pas parfait. Au contraire. Et je n'aurais pas dû leur imposer une relation avec moi. Mais il y avait des manières moins douloureuse d'y mettre un terme je pense.
Peu importe. Aujourd'hui, il ne me reste que les souvenirs des moments agréables que j'ai passé avec elles. Car elles ont détruit mon espoir de trouver quelqu'un de bien, qui me corresponde.
Je l'ai détruit, en fermant les yeux sur l'évidence. En choisissant d'ignorer cette voix qui m'a pourtant toujours guider.
Je me suis perdu, j'ai perdu espoir, j'ai perdu la force.
Et maintenant, je me tiens là, au bord du gouffre, dans le brouillard le plus épais.


Croire ou ne pas croire, telle est la question.

Dimanche 22 mai 2011 à 13:40

 J'ai un chat.
Un chaton en fait. Jeune et fou. Complètement hystérique par moment. Mais trop mignon.
Beaucoup trop mignon. Du coup, j'ai pas pu lui en vouloir longtemps quand il m'a flingué mon disque dur externe. Même s'il contenant tout mes dessins, films, musiques,etc... soit presque 1To de données (mon DD hein, pas le chat).
C'est un beau chaton noir à poils longs. Par endroits, il a des reflets bruns, et gris/blanc sous la gorge aussi.
C'est mon chaton. Enfin, il est à nous, mais j'aime penser qu'il à une préférence pour moi. Il vient souvent chez moi, surtout quand on est seuls.
Il dors avec moi le soir. Il vient et se pose sur mon lit. Enfin, il se laisse tomber dessus plutôt, comme si sa journée (passée principalement à dormir et courir après des trucs dans sa tête) avait été épuisante.
Le matin, il me monte dessus. il se pose sur ma poitrine et se met à ronronner. Chose que j'apprécie beaucoup quand il m'étouffe pas avec ses poils ou qu'il me lacère pas le torse de bonheur.
Je crois qu'il me prend pour sa famille.
Moi j'aime bien le regarder dormir. J'aime  bien aussi quand il vient chez moi en miaulant pour des caresses.
J'ai parfois l'impression que c'est la dernière créature sur terre à m'apprécier un peu. Même si il est profondément hypocrite et qu'il apprécie n'importe qui lorsque c'est l'heure de manger.

J'ai toujours aimé les chats. J'trouve que les chiens sont trop lèche-bottes. Un chat c'est bien. C'est indépendant. C'est doux. Ils m'aiment bien aussi je crois. Ou peut-être que c'est ce que j'aimerais, je sais pas.

Parfois, quand je le regarde, je pense à ce que mon ex (celle que j'ai la "chance" de voir tout les jours) à dit un jour. Deux mots. "Une présence félinine". Je sais pas pourquoi j'aime bien cette idée.
Une fille qui aurait un comportement un peu félin des fois. Enfin, un poil plus attentionnée bien sûr.
Je sais pas pourquoi j'ai des idées comme ça. J'me fait du mal et c'est idiot.
Moi j'aime mon chaton. Même si lui en à rien à faire. C'est pas grave, j'ai l'habitude des relations comme ça maintenant.
Sauf que lui ne me quittera pas, ne me trompera pas, ne me décevra pas, et que je finirai pas par avoir envie de le tuer.

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast