Lundi 13 juin 2011 à 19:31
Agressivité.
Envies d'explosions, d'incendies.
Envie de nuire, besoin de vengeance.
Envie se battre, de prendre des coups.
Expression animale,
pulsions instinctives.
Mercredi 1er juin 2011 à 11:56
Ca m'est égal.
J'en envoyé chier tout le monde.
J'ai tout envoyé balader.
J'en ai plus qu'assez de tout ça.
Je suis en colère. Mon cerveau ne fonctionne plus correctement.
Je ris pour rien. Ou plutot si, je ris pour chaque pensée malsaine qui traverse mon esprit.
Je deviens un monstre.
Je me délecte de la souffrance des autres au lieu de les aider.
Je méprise leurs joies.
Je cherche à leur nuire.
J'ai des envies de violence, d'explosions, de flammes.
Et tout le reste m'est égal.
Tout est comme assourdi par les bruit de la haine.
J'en ai marre d'être une victime.
J'ai envie de me venger.
Les mots me manquent pour exprimer tout ce qu'il se passe dans mon esprit.
Mais c'est pas très joli.
Dimanche 29 mai 2011 à 23:20
J'ai tout envoyé bouler.
Les études.
Les gens. Qu'ils me veulent du mal ou du bien.
La vie.
Les émotions.
Je flotte dans un état second, au milieu du chaos.
Je me sens ravagé, mais également en paix.
J'ai lâché prise. J'ai oublié de me raccrocher à la réalité.
Ici, il n'y a plus rien. Ni mal. Ni bien.
Ni douleur.
Juste de la colère.
Ardente, brûlante, comme un feu dévorant tout, purifiant les erreurs de l'homme.
Je me laisse consumer et j'en savoure chaque instant comme le condensé de mes expériences sur terre.
La colère a toujours été la constante dans ma vie.
Je crois que rien n'arrive par hasard.
Cette rage à un but. Alors pourquoi l'empêcher de l'exprimer?
J'ai provoqué ce qui arrive.
La solitude.
Le rejet.
L'incompréhension.
Cette fois-ci, je les ai cherché.
J'ai commencé à écouter cette voix au fond de moi.
Peut-être que c'est ma conscience, peut-être que c'est ma partie sombre.
Peut-être les deux en même temps.
Quelle importance?
Il n'y avait plus rien avant, maintenant j'ai quelque chose à quoi me raccrocher.
Et si je ne peux rien créer de beau, de magnifique.
Si je ne possède pas le talent artistique, intellectuel ou moral pour construire, bâtir, diriger.
Si je suis incapable d'aider, de sauver ou de guérir.
Il me reste la possibilité de faire une chose.
Une chose dont je me sens capable.
Un chose que je sais faire.
Que j'ai fait.
Que je ferai.
Détruire.
Mardi 24 mai 2011 à 19:01
Catchphrases that keep me alive.
That give me the WILL to FIGHT.
That reflects what I got in my mind,
How I feel like.
" I step into the shadows without complaints or regrets. "
" Only after disaster can we be resurrected. "
" I believe whatever doesn't kill you, simply makes you... STRANGER."
" In my opinion, the existence of life is a highly overrated phenomenon."
" And the truth is, there is something terribly wrong with this country, isn't there? "
" We're oft to blame, and this is too much proved, that with devotion's visage and pious action we do sugar on the devil himself. "
" This was freedom. Losing all hope was freedom. "
" You wear a mask for so long, you forget who you were beneath it. "
" The gyms you go to are crowded with guys trying to look like men, as if being a man means looking the way a sculptor or an art director says. "
" Ideas are bulletproof. "
" First you have to give up, first you have to *know*... not fear... *know*... that someday you're gonna die. "
" You see, madness, as you know, is like gravity. All it takes is a little push! "
" I am tired of Earth. These people. I am tired of being caught in the tangle of their lives."
" Wanna know how I got these scars? "
" It's only after we've lost everything that we're free to do anything. "
" I am become Death, the Destroyer of Worlds. "
Samedi 21 mai 2011 à 22:27
Mon esprit s'égare.
Je perds pieds.
J'ai l'impression d'avoir passé les derniers mois à sauter dans le vide sans arrêts.
Perdre chaque personne, les uns après les autres.
J'ai l'impression d'être devenu un jouet entre les mains sadiques d'un enfant.
L'objet d'une éxperience sur les tortures morales.
Perdre des gens pour en trouver d'autres, pour s'y attacher, pour les perdre eux aussi.
Se voir priver de ce dont on à besoin pour aller mieux.
Savoir qu'on est peut-être le seul responsable de la situation.
Et derrière tout les peines et les douleurs, derrière l'épuisement de l'âme,
autre chose qui rampe.
Quelque chose de brûlant et de dangereux.
Tapie derriere le voile des souffrances,
à épier, attendre son heure,
à tenter de passer, petit à petit,
pour gouter l'âme, savoir si elle opposera beaucoup de résistance.
Une colère monstrueuse, visqueuse, noire et profonde.
Une colère dangereuse et affamée, qui s'insinue lentement.
Par images, par sensations, par pulsions.
De plus en plus fortes.
Une colère destructrice et auto-destructrice.
Une haine des autres, et de soi.
Un ennemi de plus à combattre.
Un que personne d'autre ne peut combattre avant qu'il soit trop tard.
Un nouveau front sur lequel il ne faut pas perdre.
Tenir le coup.
Garder le masque intact aux yeux du monde,
Garder le silence pour ceux qui ne peuvent écouter,
Garder le calme pour éviter un drame irréversible,
Résister à la facilité. A la douleur. A la colère et à la tristesse.
C'est trop.
Séparément, j'ai pu tenir et garder ça enfermé, mais tout en même temps, je pourrais pas tenir.