C'est amusant tout ce que je peux trouver à faire pour ne pas penser.
Parce que penser, c'est se tourner vers soi, se regarder dans les yeux et voir toutes ces saloperies qu'on veut cacher, aux autres et à soi-même.
Penser à soi.
Et j'ai pas envie de ça là. Pas maintenant. Ca va me bousiller encore plus.
Pourtant, c'est ce que je suis en train de faire en écrivant ces lignes...
Mais Autrement, je ne veux pas. J'en ai pas besoin. Déjà trop d'autres choses.
Alors pour ne pas penser, je trouve des palliatifs.
Je joue. Beaucoup trop. Mais j'aime ça. C'est un environnement que je maitrise et ça me rassure. Ca me défoule aussi.
Je dessine. Ca me permet d'éxterioriser ce qui passe dans ma tête. Ca me force à me concentrer sur ce qui n'y est pas. Ca me fait oublier le manque.
Je cuisine. Je sais foutrement pas pourquoi, mais ça me prends. Envie de manger des trucs que j'aime, alors je les fais. J'me suis fait un plat de pâtes énorme hier soir, là je viens de faire des desserts aux pommes caramélisées et aux petits morceaux d'ananas, et je projette de faire un crumble, des pancakes, des crêpes, des langues de chats...
Je mange. CF lignes précédentes.
Je surfe sur internet.
Je fais tout et n'importe quoi (surtout n'importe quoi) pour tromper la solitude, pour ne pas penser, pour détourner mon esprit du problème.
Pour détourner mon esprit de moi.
Le fait que j'ai un travail en commun avec l'autre S***** à rendre pour demain y est peut-être également pour quelque chose cela dit...
Bon sang, j'veux mon crumble.
Dimanche 22 mai 2011 à 12:14
Dimanche 22 mai 2011 à 0:50
Quand je regarde les gens, je vois une partie de moi. Partout. Dans tout le monde.
Certains plus que d'autres. Des gens qui me ressemblent. Plus ou moins.
Ou à qui JE ressemble.
Car c'est bien ça. Je leur ressemble. J'ai voulu devenir comme eux.
Je suis devenu comme eux.
J'ai pris des morceaux de chacun pour devenir moi. Ou quelque chose comme moi. Un amalgame des autres.
Je me retrouve dans tellement de gens que je ne sais plus réellement qui je suis.
Je me suis perdu pour devenir comme eux. Et aujourd'hui ou j'ai besoin d'être moi, je ne sais plus qui je suis.
Je cherche en moi qui je suis. Et tout ce que je vois, c'est eux. Eux tous.
Et c'est ce que je hais chez moi: eux.
Et les dernières personnes avec qui j'avais l'impression d'avoir beaucoup de points communs m'ont fait du mal.
Mais ça m'a permis d'en apprendre un peu plus sur ce que je recherchais. Très utile quand on sait que je ne la trouverai jamais...
Certains plus que d'autres. Des gens qui me ressemblent. Plus ou moins.
Ou à qui JE ressemble.
Car c'est bien ça. Je leur ressemble. J'ai voulu devenir comme eux.
Je suis devenu comme eux.
J'ai pris des morceaux de chacun pour devenir moi. Ou quelque chose comme moi. Un amalgame des autres.
Je me retrouve dans tellement de gens que je ne sais plus réellement qui je suis.
Je me suis perdu pour devenir comme eux. Et aujourd'hui ou j'ai besoin d'être moi, je ne sais plus qui je suis.
Je cherche en moi qui je suis. Et tout ce que je vois, c'est eux. Eux tous.
Et c'est ce que je hais chez moi: eux.
Et les dernières personnes avec qui j'avais l'impression d'avoir beaucoup de points communs m'ont fait du mal.
Mais ça m'a permis d'en apprendre un peu plus sur ce que je recherchais. Très utile quand on sait que je ne la trouverai jamais...
Samedi 21 mai 2011 à 23:21
J'ai dessiné une sirène. Besoin de tendresse/douceur.
Ca change des autres dessins que je fait en ce moment qui reflètent plutot mon état d'esprit (donc sombre et torturé).
Bref.
Ca change des autres dessins que je fait en ce moment qui reflètent plutot mon état d'esprit (donc sombre et torturé).
Bref.
Pas parfait, je sais. Juste de l'entraînement.
Samedi 21 mai 2011 à 22:27
Mon esprit s'égare.
Je perds pieds.
J'ai l'impression d'avoir passé les derniers mois à sauter dans le vide sans arrêts.
Perdre chaque personne, les uns après les autres.
J'ai l'impression d'être devenu un jouet entre les mains sadiques d'un enfant.
L'objet d'une éxperience sur les tortures morales.
Perdre des gens pour en trouver d'autres, pour s'y attacher, pour les perdre eux aussi.
Se voir priver de ce dont on à besoin pour aller mieux.
Savoir qu'on est peut-être le seul responsable de la situation.
Et derrière tout les peines et les douleurs, derrière l'épuisement de l'âme,
autre chose qui rampe.
Quelque chose de brûlant et de dangereux.
Tapie derriere le voile des souffrances,
à épier, attendre son heure,
à tenter de passer, petit à petit,
pour gouter l'âme, savoir si elle opposera beaucoup de résistance.
Une colère monstrueuse, visqueuse, noire et profonde.
Une colère dangereuse et affamée, qui s'insinue lentement.
Par images, par sensations, par pulsions.
De plus en plus fortes.
Une colère destructrice et auto-destructrice.
Une haine des autres, et de soi.
Un ennemi de plus à combattre.
Un que personne d'autre ne peut combattre avant qu'il soit trop tard.
Un nouveau front sur lequel il ne faut pas perdre.
Tenir le coup.
Garder le masque intact aux yeux du monde,
Garder le silence pour ceux qui ne peuvent écouter,
Garder le calme pour éviter un drame irréversible,
Résister à la facilité. A la douleur. A la colère et à la tristesse.
C'est trop.
Séparément, j'ai pu tenir et garder ça enfermé, mais tout en même temps, je pourrais pas tenir.
Je perds pieds.
J'ai l'impression d'avoir passé les derniers mois à sauter dans le vide sans arrêts.
Perdre chaque personne, les uns après les autres.
J'ai l'impression d'être devenu un jouet entre les mains sadiques d'un enfant.
L'objet d'une éxperience sur les tortures morales.
Perdre des gens pour en trouver d'autres, pour s'y attacher, pour les perdre eux aussi.
Se voir priver de ce dont on à besoin pour aller mieux.
Savoir qu'on est peut-être le seul responsable de la situation.
Et derrière tout les peines et les douleurs, derrière l'épuisement de l'âme,
autre chose qui rampe.
Quelque chose de brûlant et de dangereux.
Tapie derriere le voile des souffrances,
à épier, attendre son heure,
à tenter de passer, petit à petit,
pour gouter l'âme, savoir si elle opposera beaucoup de résistance.
Une colère monstrueuse, visqueuse, noire et profonde.
Une colère dangereuse et affamée, qui s'insinue lentement.
Par images, par sensations, par pulsions.
De plus en plus fortes.
Une colère destructrice et auto-destructrice.
Une haine des autres, et de soi.
Un ennemi de plus à combattre.
Un que personne d'autre ne peut combattre avant qu'il soit trop tard.
Un nouveau front sur lequel il ne faut pas perdre.
Tenir le coup.
Garder le masque intact aux yeux du monde,
Garder le silence pour ceux qui ne peuvent écouter,
Garder le calme pour éviter un drame irréversible,
Résister à la facilité. A la douleur. A la colère et à la tristesse.
C'est trop.
Séparément, j'ai pu tenir et garder ça enfermé, mais tout en même temps, je pourrais pas tenir.
Samedi 21 mai 2011 à 20:22
Je crois que tout ce qui arrive à une raison d'arriver.
J'ai encore perdu quelqu'un aujourd'hui.
Je ne sais pas trop ce que je vais faire.
J'ai toujours voulu rencontrer des gens. M'intégrer. Me faire des amis. Avoir une vie, comme les autres.
Mais j'y arrive pas. Quoique je fasse, je suis incapable de me socialiser. J'arrive pas à aborder les autres et quand quelqu'un s'approche, je détruit tout.
Je fais confiance trop vite, et j'en demande trop.
Et au final, je me retrouve de nouveau seul. Ca ne changera pas. Je ne changerai pas. Je peux pas expliquer tout ce qui se passe dans ma tête. Toute les raisons pour lesquelles je peux subitement en vouloir à mort à une personne sans même qu'elle sache pourquoi. Je peux pas expliquer pourquoi j'ai besoin de certaines choses, pourquoi j'ai besoin qu'on me prouve des trucs, pourquoi j'ai besoin de compter
Je peux pas expliquer.
Je fais des erreurs. Beaucoup. Chaque instant. Je suis dur à vivre. Mais je ne peux plus changer.
Je ne sais déjà plus ce que je suis. J'ai trop changé pour trop de monde qui ont toujours fini par partir.
Maintenant, c'est assez.
Personne ne veux de moi? Soit, je survivrais avec ça.
Personne ne peux me supporter? J'ai aussi du mal à me supporter.
Je suis vraiment épuisé de tout ça. J'aurais voulu pouvoir boire pour oublier, ou me défoncer, ou me suicider. Mais j'y arrive pas. Ca non plus je peux pas l'expliquer.
Alors je crois que je vais juste rester là et attendre. Peut-être que ça finira par passer. Ou ça ira plus mal. J'ai toujours un couteau à porter de main, si ça empire.
Je suis fatigué. Vraiment, psychologiquement à bout.
Et je croyais pouvoir compter sur quelqu'un ...
J'ai encore perdu quelqu'un aujourd'hui.
Je ne sais pas trop ce que je vais faire.
J'ai toujours voulu rencontrer des gens. M'intégrer. Me faire des amis. Avoir une vie, comme les autres.
Mais j'y arrive pas. Quoique je fasse, je suis incapable de me socialiser. J'arrive pas à aborder les autres et quand quelqu'un s'approche, je détruit tout.
Je fais confiance trop vite, et j'en demande trop.
Et au final, je me retrouve de nouveau seul. Ca ne changera pas. Je ne changerai pas. Je peux pas expliquer tout ce qui se passe dans ma tête. Toute les raisons pour lesquelles je peux subitement en vouloir à mort à une personne sans même qu'elle sache pourquoi. Je peux pas expliquer pourquoi j'ai besoin de certaines choses, pourquoi j'ai besoin qu'on me prouve des trucs, pourquoi j'ai besoin de compter
Je peux pas expliquer.
Je fais des erreurs. Beaucoup. Chaque instant. Je suis dur à vivre. Mais je ne peux plus changer.
Je ne sais déjà plus ce que je suis. J'ai trop changé pour trop de monde qui ont toujours fini par partir.
Maintenant, c'est assez.
Personne ne veux de moi? Soit, je survivrais avec ça.
Personne ne peux me supporter? J'ai aussi du mal à me supporter.
Je suis vraiment épuisé de tout ça. J'aurais voulu pouvoir boire pour oublier, ou me défoncer, ou me suicider. Mais j'y arrive pas. Ca non plus je peux pas l'expliquer.
Alors je crois que je vais juste rester là et attendre. Peut-être que ça finira par passer. Ou ça ira plus mal. J'ai toujours un couteau à porter de main, si ça empire.
Je suis fatigué. Vraiment, psychologiquement à bout.
Et je croyais pouvoir compter sur quelqu'un ...