Jeudi 23 juin 2011 à 14:11

 Je ne crois pas en la paix. J'y crois plus en fait.
Plus comme avant.
C'était bien, avant; Quand j'ignorais le monde. Quand je voyais ce qu'il y avait de beau, de bien autour de moi. Avant, je voyais les choses de manières plus simple, plus belle. Plus naïve.
Et quelque part, c'était mieux. Tout était agréable. Il y avait de la joie. De bons moments. Il y avait une forme d'équilibre. J'étais plus équilibré. J'avais une vie. Je voyais des gens. J'aimais me lever. J'étais content d'aborder chaque nouvelle journée comme une aventure dont j'étais le héros.

Et y a eu des nuages. Des tempêtes. Des tempêtes de flammes qui ont brûlé, incendié. La perte de l'innocence, de la naïveté.
Alors pour me protéger, j'ai bâti un mur. Puis c'est devenu une château. Et enfin une forteresse, une prison. Je m'y suis enfermé avec tout ce que j'ai pu sauver. Et tout ce que j'ai pu sauver, ce sont des démons. Tout le reste à brûlé. Et je regarde, là, les flammes s'acharner sur ce que j'étais.
J'ai mis longtemps avant de pouvoir sortir à nouveau. Mais j'y suis parvenu. Grâce à une fille. Grâce à des gens. Qui ont su trouver quoi dire, quoi faire, quoi être pour que ça aille. Et ça à fonctionné. J'ai réappris la vie, la joie. Pendant un temps. Puis ils sont partis. Ou ont changé. Comme des reflets du monde exterieur, celui qui est laid, corrompu, sale. Ils sont devenus comme ça.
Et j'ai rien pu faire pour empêcher ça. J'ai remarqué l'horreur quand il était trop tard, et subitement, ils étaient partis. Mais la trace de gaieté qui était encore là, je ne pouvais la laisser faner et mourir comme eux. Alors j'ai essayé de trouver quelqu'un pour l'entretenir.
Un cheval de troie. Empli de choses encore pires que celles que j'avais maitriser tant bien que mal jusqu'alors.

Des tortures mentales, longues et douloureuses. Des choses que j'avais voulu ignorer. Ca à pris des mois pour réveiller ce qui dormais, et ils ont fini par revenir. En forme et en nombre. ils ont pris le contrôle du château. Les choses sont horribles, déformées. Des monstres, des cauchemars.


" I know you live
In a violent plague of madness
I've been there before
but I choose to leave.
Caught in the undertoe
of suicidal sadness
I choose to leave and let you be"

Aucun commentaire n'a encore été ajouté !
 

Ajouter un commentaire

Note : hell.awaits n'accepte que les commentaires des personnes possédant un compte sur Cowblog : vous devez obligatoirement être identifié pour poster un commentaire.









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://hell.awaits.cowblog.fr/trackback/3117789

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast