Jeudi 16 juin 2011 à 14:29

Parfois, je me retrouve dans des situations comme maintenant, et je regrette un peu ma solitude.
Je regrette de n'avoir personne à qui parler, personne qui comprenne et qui puisse me donner un avis éxterieur.
Personne avec qui partager ce qui obscurcit mes pensées.
Parfois, je me dis qu'avoir une amie me manque. Une vraie amie.

Mais ma dernière vraie amie à disparu depuis si longtemps...
Et je crois que ça me manque...

Mercredi 15 juin 2011 à 19:28

 
Production mon petit CV en flash.

Juggy.

http://hell.awaits.cowblog.fr/images/juggy2.jpg

Mercredi 15 juin 2011 à 19:26

 La semaine dernière, j'ai revu mon ex. Celle d'avant Anaelle.
Si des habitués (ha ha) passent par là, ils ont peut-être lu l'article (HA HA).
Bref. Depuis, je ne sais pour qu'elle raison, elle m'envoi pas mal de sms. Je lui réponds, plus part politesse et parce que je m'en fiche qu'autre chose. Seulement, le fait est que la demoiselle à un comportement étrange. Elle m'envoi sans cesse des trucs du genre "je suis là pour toi", "je tiens à toi", "tu peux compter sur moi", etc...
Il se trouve qu'après avoir passé deux ans avec elle, je la connais. Aussi ai-je senti qu'il y avait quelque chose de louche sous tout ça.
La discussion a porté sur le sujet, et j'ai obtenu un aveu.
"A t'aime encore un peu."
Outre le côté légèrement puéril de la formulation le contenu m'a légèrement perturbé également. Pas beaucoup hein, parce que je le sentais venir, mais quand même.
Or, l'histoire ne s'arrête pas là. Après cette nouvelle, on continue à smser et que n'apprends-je pas? Mademoiselle veux que je lui dise si je l'aime encore.
Pourquoi? Je lui ai demandé. Elle est persuadée que je l'aime encore. Elle veux que je le lui "avoue".
"Et après?" lui ai-je demandé. Eh bien elle me laisse sous-entendre qu'on pourrait se remettre ensemble.

Petit rappel :
On s'est officiellement séparé en octobre dernier. Elle semblait prendre la chose plutot bien, et on a continuer à se voir régulièrement jusqu'en décembre. Là, j'ai eu un déclic et je lui ai demandé qu'on arrête de se voir. Madame à crisé. Ont suivie insultes, menaces, etc... Puis tentative de réconciliation de sa part, excuses, etc...
Je lui ai gentiment demandé de ne plus m'écrire. Je recevais bien un sms de temps, ou un message sur Facebook, où elle me disait qu'elle avait changé, qu'elle avait mûri, qu'elle aimerait me revoir.
Je n'ai jamais donné suite, jusqu'à récemment (la semaine dernière en fait).
Entre temps, elle a rencontré quelqu'un. Ils sortent ensemble, bien entendu.
Et ils sont toujours ensemble.

Vous voyez un peu le tableau?
Mon ex, celle que j'ai quitté avant de sortir avec (et, accessoirement, de me faire détruire par) Anaelle et qui sort actuellement avec un mec (qui n'est donc pas moi) aimerait que je lui "avoue" que je (je cite :) "suis amoureux d'elle et que je rêverais d'être avec elle". Et alors, il serait, selon ses dires, hautement probable que le chemin de la vie la pousse malencontreusement à quitter son mec pour se remettre avec moi.

Donc là, je pourrais lui dire ce qu'elle veut entendre et me remettre avec elle. Ou bien je peux lui dire que je ne ressens plus rien (ou n'importe quoi d'autre que "je t'aime encore" en fait) et risquer un flot d'insultes et d'autres trucs pas tres gais.
C'est une situation complexe. J'ai pourtant tout fait pour lui expliquer que je me fichais royalement de tout ce qui avait lieu dans le monde, que j'ai jeté mes sentiments dans un puit que j'ai soigneusement fermé à clé avant de l'enterré. Non, elle est persuadée que je souffre parce que je refuse d'admettre la vérité. Vérité qui selon elle est que je l'aime.
Alors je fais quoi, moi?
Je pourrais en profiter, la séduire, coucher avec elle, satisfaire mes besoins physiques puis la jeter, bousillant son couple et sa vie au passage. Oui, je pourrais.
Mais c'est pas moi ça. Je suis pas capable de faire ça. J'en ai pas envie.
Je pourrais aussi jouer son jeu. On se remettrai ensemble et je replongerai dans ce quotidien qui a été le mien pendant 2 ans. Celui-la même que j'ai souhaité quitté.
Ce serait un peu idiot non?
Ou bien il y a cette troisième solution. Lui dire non. Lui rappeler qu'elle est avec quelqu'un, quelqu'un qui l'aime, qui n'a pas de problème psychologique, de tendances dangereuses. La laisser poursuivre sa vie, et continuer à avancer dans ce brouillard, avancer vers l'inconnu en priant pour que, à défaut d'un avenir meilleure, je trouve une fin digne de moi.

Je ne sais pas vraiment quoi faire...

Mardi 14 juin 2011 à 21:07

 You have to know
Happy rabbit is
HAPPY.


http://hell.awaits.cowblog.fr/images/happyrabbitresized.jpg

Lundi 13 juin 2011 à 21:55

 Fin du week end. Long week end de trois jours.
Bon moment pour faire le point je trouve.
Ca ne sera pas vraiment riche en scoop, étant donné que je tourne plus ou moins en rond, mais bon, rien de mieux à faire et personne vous oblige à tout lire.

Il est 21h24. Le week end s'achève et je me retrouve là, assis devant mon écran, comme à mon habitude.
Non pas que je trouve cette place particulièrement attirante, mais le monde éxterieur m'attire de moins en moins (le monde en général en fait) et ici, y a des choses biens (de jeux, des tagadas, et des trucs à matter).
Bref. Le week end a fini par passer. Ma mère est venue me demander comment je sentais la fin de l'année. Je crois qu'elle se doute un peu de quelque chose, mais pas de tout. Elle doit sentir que j'ai merdé, mais je pense pas qu'elle sache à quel point, ni pourquoi, ni rien d'autre en fait.
Je sais pas vraiment si j'ai merdé d'ailleurs, mais vu les notes du second semestre, j'attends pas de miracle. J'ai rien foutu, c'est vrai. J'ai foiré mon année (selon toutes probabilités) c'est vrai.
J'arrive plus à m'impliquer. La vie est devenue fade, terne. Les gens, les études, les sorties, les jeux... même Londres ne m'attire plus. Je me sens loin de tout, comme à regarder le monde à la télé. Comme si ma vie était une mauvaise émission de télé réalité dont le dénouement m'importe peu.
J'avais besoin de quelqu'un. J'avais vraiment besoin d'une épaule sur laquelle me reposer. Mais je crois que j'espérais quelqu'un de trop spécifique. J'avais besoin d'amour à ce moment. Pas uniquement d'amitié, mais aussi d'amour. Les derniers mois ont creusé le vide que j'avais tenté de combler pendant un temps, et que j'avais recommencer à creuser. Subitement, c'est devenu un puit terriblement profond. Et la douleur m'a aveuglé aussi. J'ai rejeté des personnes que je n'aurais pas dû rejeter, ou peut-être pas comme ça, ou pas à ce moment. Je crois que si je l'ai fait, c'est que c'était nécéssaire. En fait, pour une partie de moi, les raisons de mes actes sont très claires: j'avais besoin de quelqu'un qui m'accorde une très grande importance, vraiment grande, mais je n'ai trouvé ça nulle part. Alors j'ai fermé les portes, petit à petit. Et j'ai étouffé ce qui se trouvait à l'intérieur.
J'ai étouffé l'amour, la joie, ma faculté à m'attacher, ma faculté à être gentil et enfin mon espoir.
J'ai tourné la page. En fait, pour conserver l'image, j'ai completement changé de livre. J'ai rangé celui la dans un coin, et j'en ai pris un nouveau. Et j'y ai écrit en rouge-colère. La seule chose dont je ne parvienne pas à me débarrasser. Mais ce livre là raconte la fin de l'histoire. La fin de mon humanité.
Maintenant, je vois le bout. J'ai la sensation d'être un condamné à mort.
Je me tiens là, debout face à mon avenir. Je suis seul pour l'affronter. J'entends encore mon passé derrière moi. J'entends les rires, les joies, j'entends les fêtes, les regards, les caresses. Je sais les souvenirs juste là, mais je m'efforce de ne pas les regarder. Je fais mon possible pour les oublier et je me concentre sur la fin, le bout du couloir. Les gens autour ne comprennent pas vraiment où je vais, et je ne les regarde pas vraiment. Tout est flou autour en réalité. Je n'y prête pas attention, ou si peu. Je distingue bien quelques personnes qui sortent du lot, mais elles pourraient aussi bien être des hallucinations.
Peu importe. Je marche vers ce qui m'attends, un couperet inexorable que je ne me sens ni la force ni l'envie d'arrêter. Je ne lutte même pas. J'ai cessé de me débattre et j'ai accepté. Je n'ai plus rien à perdre de toutes façons, alors pourquoi retarder l'échéance?
Je marche, et mon seul regret, c'est que je me dis que ç'aurait pu être différent. Même si c'est mon destin, j'aurais peut-être pu ne pas être seul. J'aurais voulu que quelqu'un soit là, avec moi. J'aimerais sentir une main dans la mienne, une présence rassurante. Même un regard affectueux. Une seule personne. Mais ils m'ont tous oublié et il n'y a personne pour me guide, ni même pour m'accompagner. Je ne suis pas triste, juste désabusé.
Plus que quelque pas et j'atteindrai la fin de mon voyage, tel un condamné à mort approchant de la chaise, seul face à son destin...

"Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, 
Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi"

Mais en vérité, personne n'est là,
et je ne voulais pas finir seul.

 

<< Page précédente | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | Page suivante >>

Créer un podcast