Dimanche 5 juin 2011 à 18:31

 J'éprouve un profond désintérêt pour tout ici, couplé avec une étrange nostalgie.
Les jours passent et, à chaque instant, c'est un morceau de ma vie qui s'éffrite et disparaît.
Tenter de recoller les morceaux est inutile et les regarder s'envoler est déprimant. Et comme il n'y a rien que je puisse faire ici, comme je ne trouverai personne, que les choses n'iront pas mieux, je regarde ailleurs.

J'ai passé ma journée à jouer à The Witcher 2. Ce jeu est cool.
J'avais commencé le premier, mais le système de combat m'a un peu rebuté, du coup j'ai laissé tombé.
Mais là, j'accroche carrément. Les combats sont un vrai challenge par contre, faut bien l'avouer. A moins que je sois juste pas doué ..?
Bon, j'ai encore les réflexes d'Oblivion qui m'ont gênés au début et qui me faisaient me planter de touches, mais ça va mieux. J'ai fini par le prendre en main et, malgré les combats assez techniques, il est vraiment bon. Univers intéressant, graphismes soignés même si quelques petits soucis subsistent ici et là.
Je le regrette pas. Même les doublages sont bien gérés. Et Triss Merigold ... Hmm.

Ca me permettra de patienter jusqu'à Duke Nukem Forever.

Faut d'ailleurs que je termine Oblivion. Je l'ai un peu laissé de côté, lui et Crysis 2. Et Minecraft m'occupe aussi assez. Quand je suis motivé.
Mais je trouve ça dommage de pas avoir beaucoup de jeux. La plupart de ceux que j'avais étaient sur 360, mais comme elle a laché et que mon DDE est mort aussi, j'me retrouve avec à peine une dizaine de jeux à tout casser. Très triste pour un joueur comme moi. Mais on fait avec.
Et quand mes finances iront un peu mieux, peut-être que j'investirais dans d'autres jeux.
Je sais pas encore. J'évite de faire trop de plans là dessus. Je sais pas encore quand je partirais, donc j'veux pas me retrouver pris au dépourvu.

C'est quand même étrange. Ce que j'ai écrit hier m'a fait un drôle d'effet. Réaliser tout ça m'a rendu assez... triste je crois.
C'est toujours douloureux de voir sa vie disparaître j'imagine. De perdre ses repères, de voir les autres vivre et de rester là, immobile, hors du temps, hors du monde...
Bref. Je vais arrêter de penser à ça et retourner jouer.

Merde, j'en ai complètement zappé de faire le char' design ...

Jeudi 26 mai 2011 à 16:37

 J'suis pas un mec facile à vivre. Pas du tout.
J'suis pas simple en amitié, et en amour c'est bien pire.

C'est dû à mon esprit je crois. Il est trop tordu. Un peu comme un dessin d'Escher. Ce qui s'y passe s'y passe trop vite et dans le désordre. Parfois, moi-même j'ai du mal à me suivre ou a comprendre ce que j'ai dans la tête. Ca va tellement vite... Penser , pour moi, c'est comme essayer d'attraper un grain de sable dans un torrent. Et quand je dis ça, je veux pas dire n'importe quel grain de sable, je parle d'un grain en particulier.
C'est pour ça que quand on faisait des dissertes, des travaux d'invention ou autres, j'arrivais pas à faire de brouillon. Ce que je notais n'avait plus de sens quelques minutes après. J'ai toujours noté comme ça venait. Méthode qui a toujours payé.

Pour les relations sociales par contre, c'est plus dur à gérer. Je suis instable et lunatique. Je change très vite d'état psychologique et je peux réagir n'importe comment pour n'importe quoi. Mais ce qui se passe le plus souvent ce sont les crises de jalousies.
Oui, je suis possessif et jaloux, mais j'y peux rien. J'ai toujours peur de perdre les gens auxquels je tiens le plus. Pourtant je suis pas forcément bien avec eux. J'ignore parfois quelqu'un plusieurs jours avant de répondre. Mais s'il me répond pas une fois, je lui fais la gueule comme s'il avait insulté mon chat.
Je suis comme ça, j'y peux rien. Je suis parfois méchant même, mais c'est juste parce que je sais pas être autrement.
J'ai perdu pas mal de gens parce qu'ils ne me comprenaient pas, ou qu'ils ne me supportaient pas. Les deux seuls vrais amis qu'ils me restent savent comment je suis et m'apprécient comme ça. Pourtant je ne les vois plus en ce moment, et je ne peux pas leur parler de ce dont j'ai besoin de parler. Et il me manque quelqu'un. J'ai toujours eu besoin d'un ami garçon, et d'une amie fille. Question d'équilibre. Les sensibilités sont différentes. Et les sujets aussi. Mais la dernière vraie amie que j'avais s'est .... envolée.
J'ai encore du mal à faire le deuil.
Et c'est encore plus dur de la remplacer. Surtout sachant comme je suis doué pour me faire des amis, ou juste des liens.
Et en amour, c'est pire. Possessif et jaloux. J'ai besoin de contrôler. Probablement à cause du manque de confiance en moi. J'arrête pas de demander à être rassurer. Mais je suis quelqu'un de bien je crois. Je suis attentionné et affectueux. Et doux. Si on l'est avec moi.
Mais j'ai aussi besoin de libertés. C'est normal quelque part. Pourtant, dès que je m'éloigne de la personne que j'aime, je m'inquiète sur ce qu'elle fait, qui elle rencontre, à qui elle parle.
Peut-être est-ce dû au fait que je sais comment sont les gens. De quoi ils sont capables. Dû au fait que je sente les choses arriver.
J'ai senti quand elle est tombée amoureuse de MON meilleur ami. J'ai senti quand elle est allé voir celui avec qui elle avait l'habitude de s'envoyer en l'air.
Toutes les deux, j'ai senti ce qui se passait. Je sentais quand elles allaient pas bien, quand elles étaient préoccupées...
Je sais pas comment sortir de tout ça. Il faudrait que je rencontre des gens qui pourraient enfin me comprendre, mais ça n'existe pas vraiment. Chaque personne ne connait qu'une petite facette de qui je suis. Plus ils sont proches, plus ils apprennent a me connaitre. Mais personne ne me connait vraiment.
Je ne sais pas qui je cherche, ni où elles sont, mais si elles existent, j'aimerais bien les trouver avant qu'il ne soit trop tard.

Mercredi 25 mai 2011 à 22:46

 Par moment, mon "complexe du messie" refait surface et je me prends à rêver que j'aide les opprimés.
Que je punie les violeur, que je stoppe les guerres, que j'empêche les suicide, que je châtie les maris violents.
Comment est-ce possible? Comment, avec autant de haine et d'agressivité, comment est-ce que je peux vouloir ce genre de choses?
Je suis un paradoxe vivant.
Comment puis-je apporter la paix si je ne puis même pas être en accord avec moi-même?
Si moi-même je ne connais pas la paix intérieure?

Lundi 23 mai 2011 à 22:12

 Hier soir.
Ha ha. Hier soir. Travail sur les méduses avec cette "chère Anaelle".
J'ai été contraint de lui parler. On a parler. Non, on a ri ensemble. Cette même Anaelle qui m'a quitté 5 fois, a réduit mon coeur en petits morceaux avant de les passer à la broyeuse et de les cacher sous un tapis rongé dans une maison abandonnée. Celle que j'ai rêvé de faire souffrir .
Cette Anaelle. Celle qui m'a tourmenté depuis plusieurs semaines, par sa simple présence.
On a ri.

Mais on va faire ça dans l'ordre.
On avait un rapport de Comm pour aujourd'hui. Sur les méduses, plus ou moins. J'étais en groupe avec elle et un pote. Groupes formés avant que notre "relation" se fut terminer.
Donc, arrivé la veille de la date du rendu, fallait bosser. Donc il fallait qu'on parle. Elle et moi. Pour pas tout foirer le rapport.
Sachant que chaque fois qu'elle s'approchait ou me parler en cours, j'étais à la limite du massacre tant mon agressivité était élevée, je vous laisse imaginer mon état quand elle m'a parlé. Tremblements, poins serrés, etc...
Et mes réflexes de défense ont pris le dessus. Blague pourrie sur blague pourrie. Ce qui l'a fait rire.
On s'est mis a parler. Ensemble. Puis discussion sur msn. On a ri.
Bordel.
Et au fur et à mesure, il s'est passé quelque chose. Je m'en suis rendu compte que ce matin, en la voyant.
Elle est arrivée et m'a parlé, comme si on était plus ou moins potes. Je l'ai pas traité comme une amie, je lui en veux. Mais j'ai pas eu de réaction habituelle. Pas de tremblements, d'agressivité.
Elle est devenue une simple fille de ma classe. Une que j'aime moins que les autres, mais c'est tout.
Je crois que j'ai tourné la page.

Je l'ai confronté, j'ai eu du mal, mais j'ai réussi. 
Aujourd'hui, ma journée a semblé moins pire. Ce problème au moins semble réglé. Je sais pas si ça va durer, mais je l'espère. Les blessures qu'elle m'a fait resteront, mais au moins le couteau n'est plus dans la plaie. 
Je ne dirais pas que tout va mieux avant d'en être sûr. J'ai déjà eu des mieux qui se sont transformés en pire. Alors je vais attendre et voir.
Pour un peu, je me sens près pour trouver quelqu'un d'autre, pour régler ce qui doit encore l'être et passer à quelque chose. Reprendre ma vie en main.
Mais c'est pas encore pour tout de suite. Je suis pas encore complètement remis. J'ai plus d'amis sur qui compter et j'suis pas près de retrouver l'amour de si tôt. Les autres problèmes s'amélioreront quand ces deux là seront réglés je pense. Je sais pas.
On verra. Je n'espère rien pour l'instant, je vais juste attendre et voir comment tout ça évolue.
Peut-être que ça va aller mieux... ou pas.

Dimanche 22 mai 2011 à 20:31

 Les méduses, c'est le mal.
Ces saloperies sont de vraies... saloperies en fait.
Et à cause d'elles, je me retrouve à trembler devant mon écran parce que je parle avec mon ex.

C'est définitif, je hais les méduses. Et je la hais aussi.
C'est dur de travailler sur un sujet horrible avec une personne horrible.

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