Vendredi 13 mai 2011 à 21:28

 Il parait que les mauvais moments sont là pour qu'on profite des bons. 
Il parait que sans la pluie, on ne profite pas pareil du beau temps.

Ouais.
Peut-être. Mais faut croire qu'encore une fois j'suis pas capable de faire les choses comme tout le monde.
Chez moi, c'est les bons moments qui ne sont là que pour que je "profite" mieux du reste du temps.
Un bref instant de répit, un moment de joie, de gaieté, une éclaircie  et ça repars.
Journée typique.
Je me lève presque en forme, mais je pars en retard. Chance, mon prof est en retard aussi. Ironie? Il me dépasse en voiture.
Chance! j'arrive dans la salle avant lui et, Ô miracle, ma place est libre!
Manque de bol, y a mon "ex" sur le chemin. Enfin, est-ce que je peux encore appeler ça une ex après qu'elle m'ait plaqué? 5 fois?
Bref, après plusieurs semaines à tenter de me remettre de ces moments avec elle et à faire mon possible pour réprimer toute émotion négative (qui sont nombreuses et violentes quand je la vois, sachant qu'on est en cours ensemble) voilà qu'elle m'adresse la parole. 
Et trente minutes à essayer de me calmer les nerfs. Mais je gère. Je me suis même éclaté en cours. presque une matinée cool. Et midi tranquille, à manger dehors. Seul, ok, mais à force je m'y habitue. Il fait beau et chaud, j'ai ma musique, tout va bien. Une petit BD avant de retourner en cours, aller.
Arrivé là bas, je me mets dans mon coin habituel pour lire et, tiens! encore une ex! Oui, ça commençait à ressembler à une bonne journée, ç'aurait été dommage hein.
Bon, je me concentre sur ma lecture mais pas moyen, sa voix me tape sur le système et je pars. Reprise des tremblements. Trop de colère et du mal à me contrôler, mais pas grave, je retourne en cours. Me reste du temps, vais squatter un pc et trainasser hein.
Non. A mi-chemin, je me rends compte que le truc dur coincé entre mes dents et qui résiste vient de laisser placer à un trou. Oui, arrivé, je vais au toilettes et me regarde dans le miroir . Verdict : j'ai maintenant un trou à l'arrière d'une de mes dents. Rien de visible, heureusement, mais désagréable nouvelle. Bordel.
Arrivé en salle info, qui arrive? Oui, évidemment, mon "ex" (celle du matin qui me donne des envies de meurtre).
Finalement, le reste de l'aprem est plus long que vraiment chiant, et je retrouve presque une certaine joie de rentrer chez moi. Presque content d'être en week-end.
Non, ça ressemble trop à une bonne fin ça. Ben oui. Clash avec ma mère en rentrant. Je ressors presque aussi sec, histoire d'éviter de blesser quelqu'un. 2h dans un vent frisquet à tenter de me calmer. J'aurais voulu aller chez un ami, chez ma copine, un endroit ou je me sentirais bien et ou quelqu'un me changerait les idées. Pas de bol, j'ai rien de tout ça. Trainé sur un banc. Au passage je croise une charmante jeune fille que j'ai déjà remarqué. Oui, celle qui a un mec qui vit pas loin de chez moi, grâce à qui je la croise de temps en temps (juste pour me rappeler qu'elle est prise).
Ironie ...
Voilà donc à quoi ressemble un vendredi 13 hein?

Finalement, ça se tiens. Grâce à la pluie, les gens profites du beau temps. Moi, c'est l'inverse. Une éclaircie pour me rappeler comme c'est bon, et on repars pour trois semaines d'orage.

Le plus amusant, c'est que mon fond d'écran est une image du film The Crow, sur laquelle il y a marqué "It can't rain all the time".
Ben c'est vrai. De temps en temps la pluie s'arrête, pour recommencer de plus belle.

Vendredi 13 mai 2011 à 20:44

I'm Not Afraid.   I'm Not Afraid.   I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid.  I'm Not Afraid. 

 I Am Not Afraid
of the outside world.

But I'm afraid of me
and what I got inside...

Jeudi 12 mai 2011 à 21:43







 I sense there's something in the wind
That feels like tragedy's at hand
And though I'd like to stand by him her
Can't shake this feeling that I have
The worst is just around the bend

And does (s)he notice my feelings for him her?
And will (s)he see how much (s)he means to me?
I think it's not to be

What will become of my dear friend?
Where will his actions lead us then?
Although I'd like to join the crowd
In their enthusiastic cloud
Try as I may, it doesn't last

And will we ever end up together?
no, I think not, it's never to become
For I am not the one


Sally's Song

Jeudi 12 mai 2011 à 21:32




 Every time i see,
My eyes,
In my reflection...
I can't help but be disapointed,
At who i am...

And everytime i feel,
My skin,
Breaking on metal...
It helps me be quiet,
And quiet's where i need to be...

Scars on my skin...
Scars on my heart...
Scars on my soul...
Reminding me of myself...

Scars on my skin...
Scars on my heart...
Scars on my soul...
Reminding me of myself...


And if i let you in,
You'll tear me apart...

Every time i feel alone,
And left forgotten,
I have to believe in something...
Like angels,
To breathe...

And every time i see,
My pain,
Beating in rythym...
I need to be silenced,
In silence where i hide my fear...

Scars on my skin...
Scars on my heart...
Scars on my soul...
Reminding me of myself...

Scars on my skin...
Scars on my heart...
Scars on my soul...
Reminding me of myself...

And if i let you in,
You'll tear me apart...

So just hold me,
Wrap me in your arms,
Don't let me fall again...
Teach me,
So i don't have to learn anything more from you...

Isn't my pain good enough for faith,
In you?
Isn't my pain good enough for faith,
In you?

 
Elegeion - Scars
 

Jeudi 12 mai 2011 à 21:16

 J'ai perdu quelque chose. Quelque chose d'important. Dont j'avais besoin.
J'ai perdu mon avenir.
Ou plutot, je l'ai détruit. Par accident, par bêtise, par hasard, je sais pas... Mais les faits sont là.
Chaque jour qui passe, mon avenir se fait plus incertain, plus vague...  Il s'estompe, disparaît.

Il y a quelques mois encore, je me voyais vivre une vie tranquille. Avec ma copine. Dans un appart'. Avec des chats et des jeux vidéos.
On avait prévu beaucoup de choses.
Puis je me voyais juste passer de bons moments auprès de celle que j'aimais.
Puis je me voyais juste rencontrer quelqu'un.
Aujourd'hui, je ne me vois même pas rencontrer quelqu'un.

Il y a quelques temps, je voulais partir continuer mes études avec un ami, en colocation.
Puis je me voyais juste partir et continuer mes études, en colocation.
Puis je me voyais juste partir pour mes études.
Puis je me voyais juste partir.
Maintenant? Oui, vous avez deviné : plus rien.

Non, je ne vis pas dans l'instant présent, car je ne crois pas qu'il existe réellement. Je ne vis plus vraiment dans le passé non plus, car il est trop douloureux.
Mais je ne prévois plus rien non plus.
J'ai perdu mon avenir. Je ne sais plus où je vais, ni même si je ferai des rencontres sur la route.
Je ne sais pas si ma destination sera agréable.
Et je crois que j'ai peur de me perdre en route. J'ai peur de m'éloigner du chemin et que personne ne m'aide a le retrouver.
C'est probablement ma faute. Et peut-être que, quelque part, j'ai mérité qu'on me laisse m'égarer.
Peut-être ai-je voulu me perdre, et peut-être que c'est moi qui ai fait en sorte de ne plus croiser personne sur cette route lugubre qui est ma vie désormais.
Oui, peut-être...

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